Saviez-vous qu’il existe l’équivalent de monsieur mildiou et madame mildiou ? Les populations de mildiou sont en effet composées de deux « mating type » (type sexuel). « Il faut cette différence pour qu’il y ait accouplement », explique François Delmotte, de l’Inrae Bordeaux. Or, les cellules des deux types échangent des messages hormonaux pour se reconnaître, avant de se reproduire. L’idée a donc germé de perturber cette reconnaissance pour éviter la reproduction. L’intervention devrait avoir lieu fin août, lorsque la reproduction sexuée se met en place pour produire les œufs préparant les individus de l’année suivante. Pour l’instant, cette hypothèse n’a pas encore été testée, mais elle a été intégrée dans le projet Vitae. La nature précise des hormones échangées n’est, par exemple, pas encore connue pour le mildiou de la vigne. À terme, on pourrait imaginer la mise en place d’une confusion sexuelle du mildiou ! Article paru dans Viti Leaders de mai 2022
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