Publié le : Dernière Mise à jour : 21.02.2023Par : Irène AubertLecture : 2 min.
«Les engrais verts, ça existait déjà du temps de mon grand-père et de mon père, pour améliorer la fertilité du sol », se souvient Laurent Curaudeau, vigneron à Cozes (Charente-Maritime). Après une interruption due à l’arrivée du désherbage chimique, la technique est réapparue il y a six ou sept ans : Laurent Curaudeau a ressorti un vieux semoir à céréales et a commencé par semer ce qu’il produisait par ailleurs : de l’orge. Avec un résultat mitigé : « Le couvert s’est révélé sensible aux maladies, la levée n’avait pas été très bonne, car la machine à vendanger avait abîmé les semis », indique le vigneron charentais.Il passe alors à un mélange avoine + féverole. Semé en août, un rang sur deux (toujours le même), le couvert est broyé fin mars, avec enfouissement en avril. Il réalise aussi des essais sur quelques rangs, avec des mélanges du commerce, notamment un mélange à base de lin, de vesce velue, de moutarde d’Abyssinie et de trèfle incarnat.« En 2017, j’avais semé au mois d’août et le résultat avait été bon. L’an dernier, j’ai semé en octobre, car il faisait vraiment trop chaud en août, mais le couvert ne s’est pas tellement développé. Je saurai, à l’avenir, que c’est inutile de…
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