Savoir tirer profit des roseaux

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Pour traiter les effluents vinicoles, les filtres plantés de roseaux sont disposés après un système de « boues activées », comme ici au Château Castéra (Médoc), développé par la société Agro Environnement. Photos : Syntea
Intéressants pour des notions d’intégration paysagère, d’entretien et de coût, les filtres plantés de roseaux restent encore peu mis en œuvre en traitement des effluents vinicoles. Pourtant, leur efficacité est prouvée, principalement en traitement de finition des effluents ou en traitement des boues, à condition d’être bien accompagné dans leur mise en place.Les lits plantés de roseaux se sont développés dans les années 1990, quand les chais ont eu l’obligation de traiter leurs effluents vinicoles (loi sur l’eau de 1992). Deux approches sont possibles, explique Joël Rochard de l’IFV, spécialiste du sujet : les lits plantés en complément d’un premier procédé aérobie ou anaérobie de traitement des effluents, permettant de sécher et dégrader les boues, et les systèmes de gestion intégrale des effluents par les lits plantés, très peu développés en France, mais présents dans le Piémont italien. « Au-delà de l’approche écologique et de la valorisation paysagère, notamment chez les vignerons pratiquant l’agrotourisme, la solution des lits plantés permet de limiter la consommation énergétique du dispositif de prétraitement. Ils ne…
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