« S’approprier de nouvelles variétés de vigne, c’est possible ! »

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« Avec les progrès de la génétique et de l’informatique, nous avons accès à de nouveaux marqueurs qui vont nous permettre de rentrer dans le détail du génome  », souligne Jean-Michel Boursiquot. CP : DR
Professeur d’ampélographie à Montpellier SupAgro, Jean-Michel Boursiquot est l’un des rares spécialistes reconnus au niveau mondial. Si la génétique a bouleversé la discipline il y a une vingtaine d’années, la connaissance de la vigne est plus que jamais nécessaire pour faire face au changement climatique et à la pression sur les phytosanitaires.D’où vient le métier d’ampélographe ?Jean-Michel Boursiquot : L’ampélographie est née au XVIIe siècle, même s’il existait déjà auparavant des personnes qui s’étaient intéressées aux cépages. Le Dr Sachs a créé le nom en 1661, d’après le grec : description des vignes. À l’époque, le besoin a commencé à se faire sentir de décrire les vignes, en même temps que la botanique se formalisait. Ce mouvement s’est amplifié au XVIIIe, avec la création du genre Vitis, les premières collections… L’objectif était alors de résoudre les problèmes de synonymie des cépages, afin d’apporter une garantie au consommateur. Puis, les modèles de description se sont améliorés et sophistiqués : les caractères ampélographiques permettent de décrire tous les organes (jeunes feuilles, feuilles adultes, grappes…). Depuis les années 90, l’ampélographie moléculaire permet…
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