Pour lutter efficacement contre le mildiou de la vigne, il ne faut pas relâcher sa vigilance

Article réservé aux abonnés

Éric Maille est conseiller viticole pour AgroBio Périgord. Il suit précisément les doses de cuivre appliquées chaque année par ses adhérents de Dordogne et par les départements limitrophes. L’an passé, la pression maladie a été forte. Dans les zones non traitées, aucun raisin n’a été récolté. En moyenne, sur 43 domaines, les viticulteurs ont traité en près de douze passages pour une dose de 3,79 kg/ha avec, en majorité, une utilisation d’hydroxyde de cuivre, de sulfate de cuivre et d’oxyde cuivreux. En 2003, neuf passages et 3,55 kg/ha avaient été nécessaires pour limiter le mildiou (sept viticulteurs). Cette enquête révèle de précieuses informations. « L’année 2008 a été plus virulente que 2007, affirme Éric Maille. Or, la dose moyenne appliquée en 2007 (6,65 kg/ha en douze passages) a été plus forte que l’année suivante (4,90 kg/ha en douze passages). Cela s’explique aisément. Les années antérieures à 2007 n’ont pas rencontré de pressions fortes en mildiou. Aussi, les viticulteurs ont été moins vigilants, contrairement à l’année qui a suivi. » En bio, l’observation et l’anticipation sont les règles d’or. « En 2018, la situation demandait de traiter deux fois dans…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Viticulture

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15