Minimiser le risque résidu, c'est possible !

Positionner les molécules qui ont tendance à "passer" dans les vins au début de la campagne, tout en positionnant après la fleur celles dont on sait qu’elles s’y retrouvent peu: c’est l’idée qu’a testée l’IFV depuis 2011, avec succès.

Deux itinéraires techniques, l'un "raisonné par le choix et le positionnement des molécules", l'autre "classique", ont été comparés sur deux vendanges: une blanche (clairette + bourboulenc) et une rouge (grenache N). L’itinéraire raisonné n’a donné aucun résidu détectable dans les vins, excepté le cuivre
 

Les teneurs en résidus fortement liées au positionnement

L’itinéraire "classique" n’a pas permis d’atteindre ce résultat. On retrouve notamment de faibles quantités des anti-botrytis pyriméthanil, fenhexamide, connus pour transférer dans les vins. Même chose pour l’iprovalicarb (anti-mildiou) et le boscalid (utilisé ici en anti-oïdum), également connues pour se retrouver dans les vins lorsqu’elles sont positionnées tardivement, comme dans cet essai (le 21 juin).

Le fosétyl-Al, quant à lui, n’est pas retrouvé dans les vins, mais son métabolite, l’acide phosphoreux, est présent, même avec une seule application après la fleur. 

Les teneurs en résidus dans les vins sont fortement liées au positionnement et au choix des molécules, conclut l'IFV.

Retrouvez le détail des itinéraires techniques comparés par l'IFV dans le prochain numéro de "Viti", à paraître le 25 juin. Si vous souhaitez vous abonner, vous pouvez contacter notre service abonnement, ou cliquer sur notre kiosque.
 

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