L’irrésistible ascension du travail du sol ?

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Bertrand Darviot, vigneron au Château de la Velle (Meursault), effectue deux passages par an avec un intercep à disques verticaux, pour couper net l’herbe sous le cavaillon. Photo : B. Darviot/Château de la Velle
Les matières actives autorisées pour le désherbage chimique se raréfient, et celles qui restent sont toujours plus coûteuses. Conséquence : même les viticulteurs en conventionnel ont recours à l’entretien mécanique du cavaillon. Mais leur raisonnement n’est pas seulement économique.«Avant l’avènement des herbicides de synthèse, au début des années 1970, nos grands-parents ou nos parents n’avaient que le labour et la pioche pour entretenir leurs sols. Avec des outils modernes, nous avons choisi de faire comme eux. » Jérôme Paquette et Bertrand Darviot tiennent un discours similaire, et pourtant ils ne se sont pas concertés. L’un est exploitant dans les côtes-de-Provence, l’autre à Meursault. Le premier est en conversion bio, le second ne souhaite pas aller jusque-là, notamment parce qu’il refuse d’employer le cuivre pour protéger ses vignes. Mais les deux sont sûrs d’une chose : ils en ont fini avec les désherbants chimiques. « Lorsque j’ai repris l’exploitation, il y a une vingtaine d’années, la vigne agonisait. Les souches sur-réagissaient à la sécheresse, les raisins…
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