L’impact du cuivre sur la vie du sol est souvent évoqué. Concernant la macrofaune, et plus particulièrement les vers de terre, les données sont encore limitées. Le cuivre a un impact, mais ne serait pas la principale « perturbation » touchant les vers de terre en sols viticoles.Il existe différentes catégories de vers de terre, en fonction du niveau de sol où ils vivent. Les vers épigés sont à la surface de la litière ; les vers anéciques sont à la surface, mais capables de descendre jusqu’à une profondeur de 1 m dans le sol ; les vers endogés restent toujours dans le sol.Les sols viticoles ne sont globalement pas favorables aux vers de terre : ce sont généralement des sols pauvres (<1 % de MO), avec un enherbement limité, une irrigation restreinte, sans même aborder l’aspect produit phytosanitaire dont le cuivre mais pas uniquement.Les données concernant l’abondance des vers de terre, c’est-à-dire le nombre d’individus par mètre carré de terre montrent en effet que les vers sont relativement peu nombreux dans les vignes (moins de 100 vers/m²), souvent cultivées dans des sols pauvres, alors qu’ils sont plus fortement présents sous les prairies…
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