Les vignerons n'attendent pas la réglementation pour améliorer la qualité de pulvérisation

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La pulvérisation confinée fait partie des solutions pour limiter les pertes de produit dans l’environnement. Photo : O. Lévêque/Pixel image
Alors que débute la campagne phytosanitaire 2018, la profession a pris la mesure des attentes sociétales qui reposent sur elle. Et ses initiatives sont nombreuses pour le démontrer, à l’exemple du plan de filière, qui engage vers un renouvellement accéléré des pulvérisateurs peu performants. Ou encore, les mesures agro-environnementales, intégrées dans les cahiers des charges des AOC.Terminé le banc des accusés. En matière de pulvérisation, les vignerons ne font pas n’importe quoi et ils veulent le faire savoir. Outre les nombreuses initiatives individuelles, de multiples initiatives collectives se développent dans toutes les régions de France. Parmi les plus avancées, celle du Conseil des vins de Saint-Émilion qui a décidé l’an dernier, lors de son assemblée générale, de demander à l’ensemble de ses ressortissants de s’engager dans une démarche environnementale d’ici la récolte 2019.50 % des viticulteurs positionnésCinq certifications sont proposées : HVE (Haute valeur environnementale), Terra vitis, SME (Système de management environnemental), Area (Agriculture respectueuse de l’environnement en Aquitaine) et agriculture biologique. L’ODG souhaite également inscrire plusieurs mesures…
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