Les TCO : « un levier parmi d’autres » pour Robin Euvrard dans le muscadet

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Si les thés de compost semblent susciter l’intérêt de plus en plus de vignerons souhaitant revoir l’approche technique de leurs vignes pour réduire la chimie, ils ne peuvent être considérés comme une solution unique.Après le gel d’avril et les nombreuses pluies ce printemps, le contexte sanitaire et la charge plutôt faible des vignes laissent peu de place aux expérimentations de réduction des traitements, ou à leurs alternatives, comme les TCO. Les témoignages se font assez rares… En Alsace, un vigneron a préféré ne pas donner suite à notre sollicitation. Un vigneron champenois, adepte des TCO en grandes cultures, a testé la solution sur ses 4,5 ha de vignes en 2020, mais a préféré « faire une pause en 2021. Les thés de compost sont intéressants pour réduire les phyto, à condition que l’on se sente à l’aise avec la production. L’an dernier, la situation sanitaire était correcte, et le chargement plus que satisfaisant, alors j’ai pu expérimenter, avec l’objectif d’éviter la maladie. Mais cette année, après le gel et la pluie, j’ai changé mon fusil d’épaule quand la météo s’est dégradée, pour appliquer des traitements plus classiques. » Mais le Champenois espère bien y revenir.Dans le…
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