L’efficacité des produits de biocontrôle égale rarement celle des produits conventionnels. La sensibilité aux conditions environnementales, la génétique des plantes et celles des agresseurs ajoutent, dans certains, cas une dose de variabilité dans l’efficacité des traitements.Poussés notamment par une volonté politique forte, les produits phytosanitaires dits de biocontrôle se développent. La recherche publique et privée s’attelle à trouver de nouvelles solutions de protection des plantes basées sur des mécanismes naturels. En parallèle, des molécules naturelles connues, mais jusqu’à présent mises sur le banc de touche, sont de nouveaux testées. L’effervescence est au rendez-vous, les problèmes aussi. Contrairement aux produits de synthèse, les produits de biocontrôle issus du vivant n’obéissent pas « aux même règles ».À l’occasion du colloque « biocontrôle et expérimentation », organisé par la chaire d’entreprises AgroSYS de Montpellier SupAgro, des chercheurs comme Guillaume Delanoue, ingénieur à l’IFV en charge du projet Actisarm, ont fait le point sur les difficultés rencontrées. « Les sarments de vignes sont riches en polyphénols. Nous avons estimé qu’un tiers de ces molécules…
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