La biodiversité du sol rend des services incontournables en matière de fertilité, de stabilité structurale, etc. Mais le patrimoine biologique du sol pourrait aussi devenir une valeur plus sociétale.Le sol n’est pas uniquement un support de culture, une surface foncière. Son état, la vie microbiologique qui l’habite, son fonctionnement ont un impact à la fois sur son potentiel agronomique et sur sa valeur sociétale. Un sol vivant a-t-il plus de valeur qu’un sol peu vivant ? Le patrimoine « biologique » d’un sol sera-t-il un jour une plus-value dans une transaction ? Une clé d’accès à certains marchés ? Difficile à dire. Mais aujourd’hui, cependant, quelques indicateurs tendent à montrer les prémisses d’une prise en compte de la valeur biologique des sols à différents niveaux.L’aspect productivité d’un sol ne sera sans doute pas suffisant à l’avenir : le consommateur s’intéresse de plus en plus aux aspects de durabilité, de stockage du carbone. Il faudra prendre en compte ces demandes sociétales. En vigne, cette prise en compte de l’aspect vie des sols entrera-t-elle un jour dans le cahier des charges des appellations? Sera-t-elle un atout ou un imposé lors de la…
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