La technique de l’insecte stérile (TIS) à la peine en viticulture
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Publié le : Dernière Mise à jour : 17.08.2021Par : Catherine Perrot et Olivier LévêqueLecture : 4 min.
Si la technique de l’insecte stérile (TIS) apparaît comme une solution face à certains prédateurs, notamment en arboriculture et maraîchage, elle ne semble pas trouver grâce aux yeux de la filière viticole. La France conduit pourtant plusieurs projets de recherche appliquée.«L’usage de la technique de l’insecte stérile en vigne semble pour l’instant peu prioritaire en France, indique d’emblée Clélia Oliva, entomologiste et chargée de projets TIS au CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes). Des choses pourraient pourtant être creusées sur Drosophila suzukii. Sur Lobesia botrana (eudémis), plusieurs pays, ceux d’Amérique latine principalement, sont en phase de test sur le terrain. »Contraception massiveSi la Drosophila suzukii s’est présentée comme une problématique majeure pour la viticulture à son apparition en France en 2010, la pression semble vite être retombée pour la filière, selon Simon Fellous, du Centre de biologie pour la gestion des populations (CBGP) de l’Inrae à Montpellier : « Les attaques de Drosophila suzukii sont très dépendantes des conditions climatiques. La nuisibilité est faible en cas d’étés chauds et secs comme ceux que nous…
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