La situation se complique encore avec le retrait de l’aminotriazole

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La présence de ray-grass résistants au glyphosate est actuellement confirmée sur la façade ouest de la France. Photo : N. Favre
Découvertes l’une en 2006 et l’autre en 2010, deux résistances au glyphosate sont actuellement signalées dans la flore des vignes. Le retrait de l’aminotriazole au 31 décembre 2015 laisse présager des difficultés supplémentaires de ce côté.C’est dans l’est du Gard que des Lolium rigides1 résistantes au glyphosate ont été mises en évidence en 2006. Actuellement, la résistance est bel et bien présente sur la façade atlantique (Bordeaux, Cognac, Val de Loire). En 2010, des Conyza sumatrensis (érigerons de Sumatra) résistants ont aussi été repérés. Depuis, aucune nouvelle espèce résistante à cette molécule n’a été localisée. Mais le retrait de l’aminotriazole le 31 décembre dernier pourrait faire évoluer la situation. Les bonnes pratiques de lutte contre l’apparition des résistances stipulent en effet d’alterner les modes d’action.En supprimant une alternative possible, les risques de résistance augmentent. Et ce phénomène n’est pas marginal. D’après les derniers chiffres disponibles (2013), les quantités d’aminotriazole vendues correspondent à 80 000 ha à dose pleine, soit environ 100 000 ha « réels ».…
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