La punaise diabolique : une menace potentielle pour le vignoble

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La punaise diabolique, « Halyomorpha halys », ressemble beaucoup à « Rhaphigaster nebulosa », une punaise européenne commune. La distinction s’effectue en retournant les individus : « Halyomorpha halys » ne possède pas d’épine abdominale. Photo : INRA
Arrivée en Europe dans les années 2000, la punaise diabolique inquiète les arboriculteurs. La viticulture pourrait aussi être concernée, même si aucun dégât n’a encore été identifié.Elle s’appelle Halyomorpha halys. La punaise diabolique, arrivée d’Asie, a été signalée pour la première fois en France durant l’été 2012, en Alsace. Et depuis, les populations s’étendent. « Il y a une explosion des signalements de punaises diaboliques depuis l’automne 2018 sur l’application Agiir, surtout dans le Sud et dans l’Est, souligne Jean-Claude Streito, entomologiste à l’Inra de Montpellier. La population de punaises diaboliques met une dizaine d’années à exploser après son arrivée, comme aux États-Unis avec de gros dégâts depuis 2010 sur les pommes, les poires et les pêches. Il est donc probable que les problèmes augmentent en Europe dans les prochaines années. »Chutes physiologiques, altérations de fruits, problèmes de conservation… En perçant l’épiderme des feuilles ou des fruits, la punaise diabolique provoque des dégâts esthétiques, mais elle peut aussi nuire au rendement. En Italie, où les populations sont déjà bien établies (présence repérée depuis 2007), des dégâts importants ont été observés…
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