Le projet de recherche participative Ecovitisol, piloté de 2019 à 2021 par l’Inrae de Dijon, a rassemblé 150 viticulteurs. Il a notamment évalué la qualité microbiologique des sols en fonction des modes de production biodynamique, bio et conventionnel.Les résultats ont montré une vie microbienne globalement plus importante dans les sols des parcelles conduites en biodynamie, par rapport aux parcelles en bio et en conventionnel.Au total, plus de 150 viticulteurs de Bourgogne et d’Alsace ont pris part à ce projet de recherche participative, financé notamment par l’OFB (Office français de la biodiversité) et le BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne). Ils ont mis à disposition une parcelle, sur laquelle les chercheurs ont effectué leurs relevés. Le réseau d’observation comprenait ainsi 150 parcelles dans les trois territoires viticoles suivants : Colmar, Nuits-Saint-Georges et Mâcon.La qualité microbiologique (bactéries et champignons) des sols est évaluée par extraction et analyse de leur ADN. L’utilisation de ces outils moléculaires permet à la fois de caractériser l’abondance (la quantité), la diversité microbienne (c’est-à-dire le nombre d’espèces), ainsi…
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