Ils relèvent le défi des approvisionnements locaux

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Chaque année, le bouchonnier Ducasse-Buzet produit quelques milliers de bouchons issus des chênes-lièges des Landes. Photo : Ducasse-Buzet
Privilégier l’approvisionnement local pour soutenir l’emploi fait partie des engagements RSE. Pas toujours évident. En viticulture, des initiatives naissent çà et là pour rebâtir des filières en partie délocalisées. Témoignages.Connaissez-vous le bouchon gascon ? Les marquants en pin maritime ou en châtaignier, issus de forêts françaises ? La matière organique « de terroir » ? Toutes ces fournitures fabriquées au plus près de leurs lieux de consommation mettent en valeur des matières premières locales et soutiennent le tissu économique des territoires. Si les volumes sont parfois confidentiels, l’impulsion est là.C’est le cas, par exemple, en Nouvelle-Aquitaine, où l’association Le chêne-liège gascon travaille depuis une quinzaine d’années à la reconstruction d’une filière locale. « Nous fabriquons des bouchons à base de liège gascon depuis quatre à cinq ans », indique Guillaume Laborde, directeur adjoint du bouchonnier Ducasse-Buzet (33), membre de l’association.Selon les années, la production régionale de liège atteint 8 à 12 t/an, dont seulement 500 kg à 1 t sont aptes à faire des bouchons. Car la qualité de liège nécessaire pour fabriquer les bouchons ne peut être atteinte qu’après…
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