« Il faut nous accorder du temps pour limiter le désherbage chimique »

Article réservé aux abonnés

Au domaine Courbis, environ un tiers des surfaces ne sont pas mécanisables à cause des pentes. Photos : Domaine Courbis
Les pentes, au domaine Courbis, on connaît. Des fortes, des très fortes et un peu dans tous les sens. Dans cette région de la vallée du Rhône (AOC saint-joseph), l’arrivée des désherbants avait permis de reconquérir des parcelles en coteaux. Il faut maintenant essayer de s’en passer. « Je fais mon possible pour limiter le glyphosate, mais ce n’est pas si facile techniquement », résume Dominique Courbis, qui a commencé la transition en augmentant, petit à petit, la part des sols travaillés : avec un treuil, en 2018, dans les vignes les moins compliquées et avec un chenillard qu’il vient d’acquérir cette année.Les interrangs dans les terrasses et dans les petites pentes sont enherbés, pour limiter l’érosion. « Mais il est impossible de tout changer d’un coup, insiste le vigneron. Ces techniques nécessitent de se roder. Il faut nous accorder du temps. » D’autant que ces matériels ont un coût : « J’ai  investi 20 000 à 25 000 € par an ces deux dernières années et je vais sans doute devoir investir encore l’an prochain. » Malgré ces efforts conséquents, il restera des impasses. « Entre les pentes très abruptes, les bordures de…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Viticulture

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15