Fer : dépister les carences cachées

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Les essais menés par SRDV montrent que ce sont les apports de fer les plus précoces, entre les stades 4-5 feuilles étalées et 8-10 feuilles étalées, qui sont les plus efficaces. Photo : Julien/Adobe Stock
Pour certains cépages comme le carignan, la vigne peut présenter des carences en fer sans pour autant l’exprimer. Détecter ces carences permet de les corriger. Les apports précoces étant les plus efficaces.Certains cépages expriment fortement la carence en fer comme la syrah ou le chardonnay. Visuellement, le diagnostic de chlorose ferrique est facile à poser. Le feuillage présente une coloration jaune depuis le bord du limbe, qui finit par devenir presque blanc, les nervures restant vertes. En revanche, pour d’autres cépages tels que le carignan par exemple, la vigne peut présenter des carences en fer sans pour autant l’exprimer.Pour pallier ce manque d’expression, il est intéressant de pratiquer des analyses pour dépister les éventuelles carences et éviter leur impact sur le rendement. La carence en fer doit en effet être gérée en amont.Comment et quand repérer les carences sur ces cépages peu ou pas expressifs ? « Nous avons opté pour les analyses de pétiole ou de limbe. La cartographie NDVI ne permet pas de mettre en évidence les carences non exprimées. Potentiellement les mesures au champ par fluorométrie sont utilisables, mais manquent de répétabilité », estime Guillaume…
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