Et pourquoi pas des phéromones dans les pulvé?

Alors que les préconisations et commandes de morte-saison se préparent, Pierre-Antoine Lardier a répondu à nos questions. Il évoque les nouveautés de la firme BASF et la position de l’entreprise sur les sujets qui ont marqué l’année 2015.

Il y a quelques années, vous parliez de commercialiser des diffuseurs de phéromones Rak biodégradables. Où en est le projet?

"Nous continuons à travailler sur le contenant de nos diffuseurs. Désormais trois pistes s’offrent à nous. "Le diffuseur conçu à partir de plastique biodégradable en est une. En labo, nous sommes capables d’isoler des plastiques résistants pendant la campagne de protection et biodégradables ensuite par les bactéries du sol. Actuellement, plus de deux ans sont nécessaires en conditions optimales. Mais sur le terrain, les caractéristiques pédologiques des vignobles sont très hétérogènes. Nous devons encore travailler pour apporter une biodégradabilité acceptable sur tous les terroirs. "En parallèle, pourquoi ne pas imaginer de se passer de diffuseurs? En Italie, en arboriculture, on voit apparaitre des «puffers». Il s’agit de genre de boîtes ressemblant à un nichoir et contenant une bombe de phéromones activable à distance. Il faudrait entre 5 et 10 puffers par hectare. Ce dispositif présente quelques limites: gestion des vents qui changent de direction dans un contexte de vents dominants, prix de revient et gestion des «appareils», homologabilité  de cette technologie alors que les phéromones ne sont pas libérées sous forme gazeuse mais liquide. Il y a des risques de résidus sur les fruits aux alentours du puffer. "La dernière piste est la pulvérisation de phéromones avec les pulvérisateurs présents sur les exploitations."

 
Comment BASF considère l’émergence des variétés résistantes aux maladies cryptogamiques?

"Si elles s’imposent dans les cahiers des charges des indications géographiques cela va bien entendu diminuer la taille du marché phyto mais pas le faire disparaître. Les variétés résistantes sont sélectionnées pour résister au mildiou et à l’oïdium. Restent à maîtriser le black-rot, la pourriture grise... "BASF travaille donc déjà sur des programmes adaptés à ces variétés. Personnellement, je crois au développement de variétés possédant des résistances polygéniques dans des programmes allégés mais soutenus par des produits de protection des plantes."


Retrouvez l'intégralité de l'interview de Pierre-Antoine Lardier dans Viti Leaders n°411. BASF prévoit notamment des solutions pour les maladies du bois d'ici 4-5 ans....

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