Du bon usage des compléments foliaires

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Les compléments foliaires doivent s’envisager dans une démarche globale de fertilisation. Photo : Jean Attard
Utilisés comme apports nutritionnels ou correcteurs de carences, les compléments foliaires permettent des rééquilibrages tout au long du cycle de la vigne, à condition de parfaitement connaître les besoins de sa vigne et d’envisager cette démarche dans une approche globale de fertilisation. Quatre experts vous disent tout sur le sujet.Une précision pour commencer : « À la notion d’engrais foliaire, il est plus logique de substituer celle de complément foliaire, plus conforme à la réalité physiologique de la plante. » En deux mots, Olivier Demarle a fixé les termes et levé une ambiguïté. Le directeur R&D de Frayssinet, entreprise spécialisée dans la nutrition et la stimulation du sol et des plantes, poursuit : « Utiliser des compléments foliaires, c’est mettre en perspective le fonctionnement global de la vigne. C’est prendre en compte la mise en réserve de l’année précédente, c’est considérer les caractéristiques du sol et les conditions climatiques, et c’est évaluer les besoins de la plante, donc déceler d’éventuelles carences. » Voilà pour les grandes lignes d’une pratique…
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