« Fixer la date de vendange est le moment le plus crucial de l’année. D’autant qu’il n’y a pas une mais plusieurs dates de vendange à décider. Aujourd’hui, la moitié de notre production est vendue en vrac. Notre stratégie à court terme est d’augmenter la part de bouteilles, de segmenter plus finement notre offre qualité-prix, d’élever le niveau moyen de qualité et de limiter l’effet millésime. Pour cela, nous avons investi 1,2 million d’euros dans une nouvelle cuverie. La taille de nos unités de vinification (entre 50 et 75 hl) est désormais apte à fermenter des sous-unités de parcelles. Empiriquement, nous savons qu’au sein d’une même parcelle cadastrale, il existe des différences de maturité. Pour mieux les connaître, j’ai fait appel aux services Œnoview de l’ICV en 2011. Sur les 30 ha du château, une cartographie de la surface foliaire des vignes à véraison est établie chaque année. Les images sont acquises par satellite. Des différences d’expression végétative intraparcellaires ont été constatées. D’une année à l’autre, elles sont globalement localisées…
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