Entre arracher et replanter, il faut laisser du temps au temps. Et suivre les étapes d’une préparation minutieuse où le travail du sol (et ses variantes…), la connaissance de ses besoins et son enrichissement sont les éléments essentiels pour réussir sa future plantation.Toutes les vignes ne font pas de vieux bois… Sur cette question, les viticulteurs se sont fait une raison, car il arrive de plus en plus souvent qu’une parcelle plantée pour un demi-siècle arrive en « bout de course » bien avant. Bien avant un vieux grenache ou un vieux carignan qui traverse les décennies avec plus de vaillance. Le mourvèdre et le cinsault minés par l’esca, la syrah qui dépérit régulièrement, et beaucoup d’autres cépages résistent mal à nombre de maladies, dont le court-noué et l’enroulement ne sont pas les viroses les moins agressives. Mortalité, baisse de rendement et parfois nécessité de restructuration, conduisent ainsi à la solution la plus radicale : l’arrachage.Ce geste n’est pas une amputation, c’est une nouvelle étape dans une stratégie de l’exploitation. Une stratégie où l’exploitant a tout intérêt…
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