Chaulage ou apport de matière organique pourraient diminuer la biodisponibilité du cuivre des sols viticoles

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« La biodisponibilité du cuivre varie notamment en fonction du pH du sol, des teneurs en MO, en carbonates, et en argile », explique Laurence Denaix, directrice de recherche à l’Inra de Bordeaux. Photo : E.Thomas/Pixel Image
Le cuivre est utilisé depuis des siècles en viticulture, mais il n’a pas pour autant fini de livrer tous ses secrets. Le point avec Laurence Denaix, directrice de recherche à l’Inra de Bordeaux sur la thématique des interactions sol-plante.Quelles sont les teneurs moyennes en cuivre dans les sols viticoles français ?Laurence Denaix : La teneur moyenne en cuivre dans les sols français se situe autour de 14 mg/kg. Dans les sols viticoles, elle peut dépasser les 100 mg/kg. Les teneurs dépendent du type de sol (roche mère) et des quantités de cuivre apportées notamment par les traitements phytosanitaires. En France, le maximum enregistré, sur une parcelle de vigne du Languedoc-Roussillon est de 1 000 mg/kg, mais en général sur des parcelles en viticulture depuis 100 ans, les valeurs tournent autour de 100 à 300 mg/kg. Il faut bien comprendre que ces teneurs proviennent de l’historique de l’usage des sols, sur des dizaines d’années. Aujourd’hui les applications maximales de cuivre métal sont généralement autour de 3 ou 6 kg de cuivre métal par ha et par an selon la conduite conventionnelle ou en viticulture biologique. Mais il y a 50 ans, les applications de 50 kg/ha/ha étaient courantes.…
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