Acheteur, comment se protéger lors d’une cession de part de société viticole ?
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 23.03.2021Par : Jurisvin, les notaires du monde viticoleLecture : 3 min.
Dans le cadre d’une cession de parts de société d’exploitation viticole, comment protéger l’acquéreur si un passif né au cours de l’exploitation du vendeur apparaît après la cession, ou encore si un actif du bilan s’avère avoir été surévalué ?Dans le cas d’une cession de parts d’une société d’exploitation viticole, le législateur a prévu deux types de garanties pour protéger l’acquéreur :• la garantie d’éviction. Le vendeur garantit que rien ne viendra troubler la propriété des parts acquises par l’acquéreur (exemple : une banque qui aurait pris les parts en nantissement avant la cession et en demanderait le transfert pour des dettes nées avant la cession) ;• la garantie des vices cachés. Le vendeur garantit que les biens détenus par la société dont les parts sont vendues n’ont aucun défaut caché qui pourrait en empêcher l’utilisation à laquelle ils sont destinés (exemple : les parcelles louées et exploitées par la société ont fait l’objet d’une modification administrative avant la cession et ne se situent plus dans la zone d’appellation indiquée dans l’acte de cession).Néanmoins, les tribunaux ont un pouvoir discrétionnaire pour décider de l’application de ces garanties,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques