Le chêne, roi des forêts françaises, va-t-il résister aux sécheresses plus fréquentes et plus intenses ? S’il est difficile de répondre avec les données actuelles, les chercheurs préconisent de raccourcir les intervalles entre générations pour favoriser l’adaptation rapide des peuplements.Depuis juin 2022, les savoirs et savoir-faire liés à la futaie régulière de chêne sont inscrits à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel. Cela suffira-t-il à faire perdurer l'approvisionnement de chênes aptes à produire des fûts pour l’œnologie ? Une étude de l'IGN avait conclu en 2015 que la ressource était conséquente (15 millions de m3), mais en baisse. Après les épisodes répétés de sécheresse en 2018, 2019, 2020 et 2022, la question se pose de nouveau.« Ces évènements de stress hydrique prolongés et récurrents ont des impacts », souligne Marjorie Guillon, de l’Office national des forêts (ONF) Berry-Bourbonnais qui assiste à des mortalités croissantes dans la forêt de l’Allier, avec un dépérissement sensible de la chênaie. À tel point qu’une situation de crise sanitaire a été déclarée…
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