Au niveau européen, « il est préférable de partir tous directement sur les mêmes cahiers des charges plutôt que d’avoir à les harmoniser par la suite pendant des années ! », souligne Thomas Montagne, président des Vignerons indépendants de France et de la Confédération européenne des vignerons indépendants. Photo : DRÀ la tête des Vignerons indépendants de France depuis quatre ans, Thomas Montagne est un Européen convaincu. Également président de la Cevi (Confédération européenne des vignerons indépendants), il œuvre à la création de conditions favorables à l’activité des vignerons. En France et dans l’Union européenne.Vous soutenez activement le développement de la certification HVE (Haute valeur environnementale) depuis sa création. Où en sont les Vignerons indépendants aujourd’hui ?Thomas Montagne : 40 % de nos adhérents sont engagés dans une démarche environnementale, dont 27 % de bio. Les Vignerons indépendants ont toujours été en pointe sur ce sujet, certainement parce que, d’après notre observatoire, nous sommes un peu mieux formés, un peu plus jeunes que la moyenne des vignerons français. Et que nous sommes aussi plus en contact avec le consommateur. Nous sommes donc mieux…
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