Protection des appellations d’origine : l’exemple du champagne

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Deux millions d’euros par an, soit 20 % du budget du CIVC sont consacrés à la protection de l’appellation champagne. Au sein du CIVC, une équipe de six personnes est dédiée à cette mission. Photo : E. Thomas/Pixel Image
La stratégie de la Champagne repose sur deux principes : on ne peut pas changer le nom de l’appellation, donc il faut le protéger, et la valeur du nom repose exclusivement sur le lien entre le produit et son terroir d’origine. La protection de l’appellation s’appuie sur quatre types d’actions : la lutte anti-contrefaçon, la protection contre les usurpations légalisées (c’est-à-dire autorisées dans leur pays d’origine), mais aussi les actions contre les détournements de l’appellation pour présenter d’autres produits (cigarette, parfum, shampooing, etc.) y compris lorsqu’ils contiennent du Champagne (choucroute au Champagne, chocolat au Champagne). Dans ce dernier cas, il y a une banalisation, une dilution de la notoriété de l’appellation.Quels sont les moyens mis en œuvre par le CIVC ?Jean-Luc Barbier : Deux millions d’euros par an, soit 20 % du budget du CIVC sont consacrés à la protection de l’appellation Champagne. Au sein du CIVC, qui emploie au total 120 personnes, une équipe de six personnes est dédiée à cette mission. Nous avons mis en place différents dispositifs de détection…
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