Décryptage des nouvelles avancées de la PAC pour le secteur viticole avec l’eurodéputé Éric Andrieu, négociateur au Parlement européen pour l’Organisation commune de marché vitivinicole (OCM).Quel bilan tirez-vous de la réforme pour l’OCM vin ?Éric Andrieu : La plus belle victoire de cette nouvelle réforme de la PAC (2023-2027) pour le secteur viticole est assurément la prolongation du régime des autorisations de plantation jusqu’en 2045. Les discussions ont été âpres et intenses à ce sujet : la Commission voulait les supprimer, le Conseil était positionné sur 2040 et le Parlement pour 2050. 2045 est un bon compromis qui donne 25 ans de visibilité à la filière : c’est essentiel pour une culture pérenne comme la vigne.L’augmentation de la validité des durées de plantation fait également partie des victoires : le délai est désormais de sept ans. Nous avons également obtenu la légalisation des variétés interdites (cépages isabelle, clinton, etc.). Par rapport à l’enjeu climatique, il était important de maintenir ce potentiel génétique existant, en plus des variétés résistantes. Chaque État membre pourra donc demander cette légalisation s’il le souhaite. De même, il sera possible d’utiliser…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
