Les assureurs complémenteront le désengagement de l’État

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Daniel Meier, expert prévention, et Paul-François Dollinger en charge des dossiers d’assurance viticole au Crédit Agricole Alsace Vosges, expliquent les principes du nouveau régime des assurances climatiques. Complexe s’il en est, cette réforme a néanmoins une conséquence très nette : à garanties égales, les cotisations 2023 vont baisser par rapport à celles de 2022 et la couverture sera nettement améliorée si l’exploitant souscrit une complémentaire.Quels sont les enjeux de la réforme ?Daniel Meier et Paul-François Dollinger : Il s’agit de permettre à tous les agriculteurs de se couvrir vis-à-vis des aléas climatiques et notamment ceux d’ampleur extrême avec une garantie socle, gratuite, prise en charge par l’État, et par le fonds de solidarité nationale (FSN), et avec une couverture complémentaire au choix de l’exploitant. Le FSN sera abondé à hauteur de 680 millions d’euros notamment par les taxes sur les cotisations d’assurance dommages de tous les contrats agricoles.En retour, la couverture issue de ce fonds de solidarité nationale est universelle, elle couvre toutes les cultures, toutes les exploitations. Y compris la viticulture qui était exclue des calamités…
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