Des vignerons franciliens sur la voie de la professionnalisation

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« Cette année, j’ai une récolte magnifique sans aucun traitement, grâce aux variétés résistantes, les Piwi », se félicite Patrice Bersac. CP : L. Theeten/Pixel image
Ayant acquis un statut officiel depuis la réforme des droits de plantation en 2016, les vignes d’Île-de-France ont commencé leur professionnalisation. Les vins franciliens pourraient obtenir l’IGP prochainement.Le vignoble d’Île-de-France qui a régalé Henri IV et ses collègues est-il en train de renaître de ses cendres ? Après avoir atteint son apogée de plusieurs dizaines de milliers d’hectares au 19e siècle (52 000 ha en 1852), la vigne francilienne est demeurée à l’état de vestiges jusque dans les années 70. La plus récente estimation fait état d’une trentaine d’hectares, répartis entre 300 « parcelles », pour une production de 40 000 bouteilles par an. Pas de quoi craindre une invasion. « Jusqu’en 2016, ces vignes avaient le statut de vignes patrimoniales », indique Patrice Bersac, l’un des artisans de la renaissance du vignoble francilien. « Elles ont servi de support pour des animations culturelles, pédagogiques et touristiques. Elles ont aussi servi à démontrer la faisabilité et la qualité des vins de la région. » Une seule d’entre elles, la vigne de Suresnes, était habilitée à commercialiser son vin. Avec la réforme des droits de plantation de 2016, tout change. 70 ha…
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