À 62 ans, Boris Calmette passe les témoins

Depuis quelques semaines, Boris Calmette passe sereinement la main sur ses différents mandats de représentation de la coopérative agricole.
À 62 ans, le viticulteur coopérateur a choisi de faire valoir ses droits à le retraite sur son exploitation viticole dans l’Hérault et sur la vie politique !

La relève est bien assurée sur ces deux pans de vie.

Son gendre lui succède dans les vignes. 
Nicolas Michel est le nouveau président de la cave coopérative Les Vignerons Montagnac Domitienne.
À la tête de la Coopération agricole Occitanie, Jean-Pierre Arcoutel prend la présidence après en avoir été président délégué.
Chez les Vignerons coopérateurs de France, c’est Joël Boueilh, président de la cave de Plaimont (Sud-Ouest) qui succède à Boris Calmette qui en assurait la présidence depuis 2012.

Le successeur de Boris Calmette au conseil spécialisé de FranceAgriMer n’est en revanche pas encore connu.

À l’occasion de l’assemblée générale de la Coopération agricole Occitanie, Boris Calmette a répondu aux questions de la presse. 
 

Partir à 62 ans. Pourquoi ?

J’y ai droit, j’ai envie de profiter de ma famille, planter des chênes truffiers, accompagner mon gendre dans les vignes de l’EARL et m’occuper de celles que je garde en mon nom. J’ai toujours dit à mes compagnons de route que je me retirerais à 62 ans. Il faut laisser la place aux jeunes. C’est d’autant plus vrai dans la coopération qui est une aventure collective.

Mon départ est bien anticipé. Il se fait avec fluidité et j’ai pleine confiance dans les nouveaux administrateurs.
 

Ses fiertés ?

Pour ce qui concerne la Coopération agricole Occitanie, l’équipe que je présidais et moi-même avons réussi la structuration régionale des caves coopératives, d’abord à l’échelle du Languedoc-Roussillon, puis de la nouvelle région Occitanie.

Ensemble, nous sommes plus à même de défendre l’intérêt des coopérateurs de la région. Nous avons aussi fait de cette représentation un lieu de réflexion stratégique, une source d’information permettant, entre autres, aux coopératives d’être mieux armés face aux acheteurs et aux courtiers, de pouvoir penser d’autres formes de commercialisation des vins avec plus de valeur ajoutée.
 

Un regret.

Celui de n’avoir pas pu faire aboutir mon idée « d’Erasmus des administrateurs de coopératives. » Le modèle coopérative existe dans la plupart des pays agricoles européens.
 

Les défis pour la coopération ?

L’autonomie alimentaire. Il faut encore et toujours réfléchir à comment produire en France, des matières premières et des aliments sains, produits proprement accessibles à tous les Français. La coopération sera une solution.

Il y a bien sûr la problématique carbone. Sur le volet environnemental, il me semble que le changement climatique est la priorité majeure de l’agriculture avant celle des produits phytosanitaires.

Mes successeurs devront continuer à se mobiliser pour rendre les métiers et les responsabilités syndicales attractives.

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