Le Centre du rosé mène des essais sur des cépages étrangers ou autochtones adaptés au changement climatique qui présentent un potentiel pour être vinifiés en rosé.Depuis deux ans, la chambre d’agriculture du Var et le Centre du rosé suivent en collaboration plusieurs cépages « étrangers », adaptés aux changements climatiques. « Cela fait longtemps que nous vinifions de manière standardisée des cépages adaptés au vin rosé, autochtones ou internationaux, qui sont résistants à des maladies cryptogamiques ou à la sécheresse », rappelle Nathalie Pouzalgues, œnologue au Centre du rosé, situé dans le Var. Certaines variétés étrangères plantées en Provence, comme le pinotage, un cépage originaire d’Afrique du Sud, sont ainsi évaluées depuis plusieurs années. « Il a une bonne richesse en alcool, une certaine acidité marquée et un intérêt aromatique avec de l’harmonie en bouche », explique l’œnologue.Avec le sciaccarello, originaire de Corse, Nathalie Poulzalgues a également plusieurs années de recul. Elle le juge prometteur car « il a un bon équilibre : il est à la fois riche en alcool et acidité. L’intensité colorante est faible. Sa teinte est un peu intense, saumonée et évoque celle du grenache.…
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