«En ce début août, les tests de maturité effectués sur une vingtaine de parcelles de chardonnay et de sauvignon dans le Gard montrent un retard de maturité de 1,5 à 2.0° en moyenne par rapport à l’an dernier à la même date. Mais cela reste une année classique si on considère l’extrême précocité de 2017. Nous sommes sur un profil un peu similaire à 2017 : fortes températures, mais sans trop de déficit hydrique du sol à ce jour. La seule différence à noter est la charge en raisin plus élevée, la vitesse d’accumulation des sucres devrait être plus lente qu’en 2017. Il faut cependant rester vigilant par rapport aux fortes températures actuelles qui peuvent avoir un impact fort sur la maturité et bloquer l’accumulation de sucres.On s’oriente probablement sur un millésime chaud et sec. Sur blanc, il faudra être très vigilant sur la date de ramassage pour conserver de la fraîcheur dans les vins. De tels millésimes sont souvent compliqués pour les rouges, car la maturité phénolique est souvent perturbée et décalée par rapport à la maturité pulpaire. Il faudra être très précis vis-à-vis des maturités. Pour ce type de millésime – comme 2003 ou 2005 – l’objectif sera de bien gérer les extractions…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
