Peu ou pas de sulfites dans les champagnes, c'est possible... sous conditions

Article réservé aux abonnés

Face à l’effet de mode des vins « nature », la filière « demi-dose » proposée en 2015 par le Comité Champagne est le résultat de 25 ans d’essais et travaux qui fiabilisent la pratique. Des progrès seront encore réalisables si de nouveaux outils sont mis en place.Si le champagne, grâce à sa méthode d’élaboration et son effervescence, est un vin moins sulfité que les vins tranquilles1, la baisse des doses de sulfites ajoutés est possible. C’est ce que la filière « demi-dose », initiée par le Comité Champagne a permis de vérifier depuis 2010, d’abord en micro-vinification puis à l’échelle industrielle, avec des demi-doses aux trois moments clés de l’élaboration : pressurage, post fermentation malolactique, et dégorgement.Pour Benoît Villedey, adjoint au responsable du service vin du Comité Champagne (CIVC), « c’est déjà une très belle démonstration qui permet de passer à 30 mg/l de SO2 total » et confirme que « c’est cohérent, mais il faut maîtriser l’oxygénation, la microbiologie et l’hygiène du chai » comme en témoigne Philippe Dechelle, vigneron près de Château-Thierry. Il s’appuie sur des outils et pratiques permettant…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Œnologie

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15