Les résidus de pesticides dans les vins continuent de faire polémique malgré le respect des limites maximales de résidus. Des itinéraires de vinification et des pratiques œnologiques peuvent contribuer à réduire ces teneurs. Grâce à des essais menés de 2010 à 2012, l’IFV propose des pistes concrètes. Actuellement, environ 120 matières actives sont autorisées sur vigne, une cinquantaine d’entre elles peut se retrouver dans les raisins sous forme de résidus, et une trentaine de molécules peuvent être transférées dans les vins. « En général, le taux de transfert d’une substance active du raisin vers le vin est compris entre 10 et 70 %, mais certaines transfèrent jusqu’à 100 % comme c’est le cas pour l’acide phosphoreux et la carbendazime. Néanmoins, les teneurs retrouvées dans les vins sont faibles, de l’ordre de quelques dizaines de microgrammes par litre, avec une moyenne de trois à quatre molécules par vin », souligne Magali Grinbaum, responsable du Laboratoire d’analyse de résidus de produits phytosanitaires et chef de projet à l’IFV.« Dans les prélèvements effectués au niveau…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques