L’interprétation des résultats d’analyses de résidus de produits phytosanitaires dans les vins est parfois faussée. La qualité des tests n’est pas en cause, contrairement aux méthodes de calcul. Deux molécules à action antimildiou, le folpel et le fosétyl, sont concernées.Dans les analyses de résidus de pesticides dans les vins, il est possible de rechercher et de trouver le folpel et le fosétyl. « Pourtant, si l’on prend le cas du folpel, on n’en retrouve jamais dans le vin », explique Magali Grinbaum de l’IFV Rhône-Méditerranée lors des journées vigne et vin bio de Nouvelle-Aquitaine. « Mais, dans le rapport que fournissent les laboratoires d’analyses, il y a bien une ligne pour le folpel. Lorsque le résultat est positif, à coup sûr, cela signifie que le vin contient du phtalamide. » Donc, si l’on résume, le folpel dans le vin n’est pas traçable, mais une concentration de folpel est tout de même mentionnée dans les rapports. Les analystes seraient-ils tombés sur la tête ? Mathieu Dubernet, des laboratoires Dubernet, s’est exprimé à ce sujet lors des entretiens IFV du Languedoc-Roussillon : « Dans les définitions officielles européennes et actuelles, pour estimer la quantité…
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