Un réglage s’impose

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Sur le thème de l’entretien, de la maintenance et des réglages des agroéquipements, l’effectif des agriculteurs formés n’est que de 0,5 %, déplore Gérard Besnier. Photos : O.Lévêque/Pixel Image
Un pulvérisateur bien réglé, c’est de la bouillie économisée, une vigne mieux protégée et des pertes dans l’environnement limitées. Pour vous simplifier la vie avec les réglages, voici quelques conseils et guides pratiques.Gérard Besnier est formateur au centre de formation agroéquipement de Nozay, en Loire-Atlantique. Lors du dernier colloque Euroviti au Sival, il rappelait que « contrôler son pulvé est essentiel pour faciliter les réglages, surtout avec un parc vieillissant du matériel de 15 ans en moyenne. » D’après lui, les défauts les plus relevés concernent les indicateurs de pression (30 %), la déformation de la structure de rampe et la fixation des diffuseurs (22 %), les fuites (24 %), les antigouttes défectueux (13 %), l’hétérogénéité de pression (11 %), ainsi que l’usure des buses et pastilles (10 %).Pour régler son pulvé, il est important de suivre différentes étapes : contrôle de la vitesse ou des vitesses d’avancement, mesure du débit par face traitée, détermination du volume par hectare employé, vérification de la vitesse prise de force ou vitesse soufflerie, réglages de la diffusion de la pulvérisation, et test de répartition…
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