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Intervitis à Stuttgart

Salon des petits équipementiers de la vitiviniculture

Publié le 20/02/2017 - 11:30
Le Vitrac, de fabrication italienne, pèse 700 kg, pour 32 ch, avec transmission hydrostatique. Idéal pour les très grandes pentes, mais pour l’heure, juste conçu pour les traitements et la fauche (31 000 €). Photos : DL

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À Intervitis, qui se tenait à Stuttgart du 27 au 30 novembre, les petits équipementiers de la vitiviniculture, notamment alsaciens, se sont offerts en l’absence des majors du secteur, une belle vitrine sur la viticulture allemande.

carbuna_ag1.jpg Après le duel franco-allemand Prowein - Vinexpo, voici donc Intervitis - Vinitech. Les dirigeants allemands se défendent d’avoir voulu engager le bras de fer contre le Salon de Bordeaux. Mais la superposition des dates a fait jaser dans les couloirs. Les organisateurs ont invoqué le calendrier et le rapprochement avec Hortitechnica rapatrié d’Agritechnica carbuna_ag2.jpg Hambourg, une situation qui aurait imposé les dates du 27 au 30 novembre, tandis que Vinitech se tenait du 29 novembre au 1er décembre. Le sentiment général est que ce choix de date participe d’une véritable stratégie.

drone_parts.jpg Qu’importe, pour les équipementiers en vitiviniculture, cela aboutit à une surenchère de Salons en Italie, France et Allemagne en décembre 2016 et janvier 2017 : Intervitis, infaco_.jpg Vinitech, Sival à Angers, Niederolm… Cela suppose pour les exposants d’avoir le don d’ubiquité, voire d’investir dans un second stand. Conséquence, avec 25 000 visiteurs, contre plus de 50 000, il oenofrance_.jpg y a quelques années, le bras de fer Bordeaux-Stuttgart a tourné à l’avantage de Vinitech du côté des équipementiers et de la fréquentation. Les organisateurs d’Intervitis avaient annoncé 20 % d’exposants en moins sur la dernière édition, un chiffre qui avait déjà été sérieusement diminué lors des précédentes éditions.

gerber_hm.jpg Beaucoup d’acteurs manquaient à l’appel

Mais au-delà, les équipementiers exposants ont critiqué le coût exorbitant du mètre carré. Conséquence, de nombreux constructeurs et autres acteurs de la vitiviniculture plus ou moins grands, même allemands, manquaient sérieusement à l’appel. Citons Ero, Holder, Clemens, John Deere, Braun, tca_free_bouchons_sniffes.jpg Moschlé, Syngenta, Sauerburger, DuPont, New Holland, Technoma, Pera, De Franceschi… De même aucun tonnelier français… Il y a dix ans encore, Intervitis attirait l’Europe entière, de l’Est, de l’Ouest, et du Sud.

vintec_belchim.jpg Dans ce contexte, quelques petits équipementiers et fournisseurs du secteur viticole, plus particulièrement alsaciens, ont tiré leur épingle du jeu pour venir à la rencontre des viticulteurs allemands, comme CAC Ampélys et sa filiale suprapack.jpg Wurth à Appenweier, Jacky Siegwald, Stévial, Costal, ou encore Gerber H&M à Nothalten, dont le stand a été très fréquenté.

mitterer.jpg Mais Intervitis reste un événement où la créativité est de mise. Avec pour cette édition un espace conséquent dédié aux drones et à la robotique. Et parmi les exemples, la démonstration d’un drone de traitement et 10 litres embarqués : une technologie encore prématurée. Autre lieu de création, l’espace des architectes, avec le concours d’architecture, et le prix remis cette année au chai, hôtel, restaurant Franz Keller à Vogtsburg-Oberbergen dans le Kaiserstuhl.

 

mtm_-_spindler_schmid_.jpg stevial.jpg pellenc.jpg

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Article paru dans Viti Leaders n°422 de février 2017 vtlead422-1.png

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