Le vin bio est sorti de sa niche

Pour la première fois depuis 2007, les surfaces en première année de conversion bio sont en recul en 2011. Thierry Julien, président de l’interprofession Sudvinbio explique cette situation lors de la conférence d'inauguration de Millésime bio 2013 :

Certains vignerons se sont convertis pour échapper à la crise qui touchait la filière conventionnelle. Aujourd’hui, elle se porte mieux. Le rythme de conversion se ralentit. Tant mieux ! On entre dans le bio par conviction. En plus, le marché doit pouvoir absorber l’offre.

Dernièrement, la production a augmenté plus vite que consommation. Les prix baissent. Est-ce la fin de l’âge d’or ?

Avant, nous n’avions pas le choix. Nous ne pouvions acheter que des vins chers, explique Gilles Louvet, négociant en vin bio dans le Languedoc-Roussillon. Désormais, il y a des volumes. La discrimination se fait sur la qualité. Si un vigneron vend moins bien, il doit se remettre en cause sur sa qualité de son vin.

Lionel Lavail, directeur de la Maison Cazes (66) estime pour sa part que l’écart de prix entre les vins bio et conventionnels diminuera mais ne s’effacera pas. Thierry Julien compte sur la nouvelle réglementation européenne pour booster les ventes.

Désormais nous pouvons dire que produisons du vin bio. Cela va nous aider sur notre communication. Nous savons que le vin bio est une tendance lourde. Quand on commence à consommer du bio on ne revient jamais en arrière. Je n’aime pas cette notion de produit de niche. Mais je peux dire aujourd’hui que le vin bio est bien sorti de la sienne !   

Pour aller plus loin:

- Millésime bio et Sud de France: une alliance qui se voit
-
 Nouvelle réglementation sur le vin bio

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