Dimanche 6 décembre, Vin et Société lançait sa campagne publicitaire « Aimer le vin, c’est aussi avoir un grain de raison » dans la presse et sur Internet, pour donner aux Français les « repères de consommation » de vin, baptisés « 2.3.4.0 », soit deux verres maximum par jour pour une femme, trois verres pour un homme, quatre en une seule occasion et 0 un jour par semaine
Deux jours plus tard, la Haute Autorité de Santé (HAS) réagissait dans un communiqué en dénonçant une « campagne publicitaire qui détourne un outil médical de lutte contre les dangers de l’alcool».
Vin & Société a dénoncé hier, jeudi 10 décembre, « les accusations déloyales d’incitation à la consommation de vin » dont elle fait l’objet. Joël Forgeau, Président de Vin & Société, explique :
« L’attaque dont nous faisons l’objet est déplorable et choquante. Nous sommes consternés par la mauvaise foi dont nous sommes victimes. Vin & Société, au nom des 500 000 acteurs de la vigne et du vin, vient de s’engager de façon responsable et courageuse, dans une campagne d’information sur les repères de consommation maximum définis par les autorités de santé françaises en l’état des connaissances scientifiques actuelles. Alors que nous lançons une vaste campagne d’information permettant de faire connaître les repères de consommation que 9 Français sur 10 ignorent, il nous est reproché d’inciter à la consommation de vin. C’est un procès d’intention. Est-ce à dire que nous ne sommes pas légitimes pour contribuer à l’information sur la consommation responsable ?»
