Les chiffres ne sont pas toujours fiables, mais la réalité est là : les pays de l’ancien bloc soviétique ont entrepris une démarche de progrès sur leur production de vin. Néanmoins, la situation économique, le manque d’implication politique et des superficies souvent limitées restreignent ce dynamisme, avec des débouchés cantonnés au marché régional.
Si les pays d’Europe de l’Est ne sont pas connus en premier lieu pour leurs vins, ils sont pourtant le berceau de la vigne, avec les plus anciennes traces de Vitis vinifera retrouvées en Arménie. Voulant développer leur production viticole, les pays d’Europe centrale et orientale (Peco) et de l’ex-URSS misent aujourd’hui sur la qualité.« Du temps de l’URSS, l’objectif était de faire cracher la vigne au maximum. Les mesures de lutte contre l’alcoolisme depuis 20 ans et la volonté politique de développer la consommation de vin plutôt que d’alcools forts ont entraîné une demande plus qualitative,…
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