La taille a commencé début janvier. Pour nos 10,5 ha, à trois et avec l’aide ponctuelle de notre stagiaire, l’objectif est de finir avant la fin mars. Certaines parcelles sont plus rapides que d’autres à tailler. Les écartements sont toujours les mêmes, mais les 4 700 pieds/ha ne se valent pas selon les cépages. Certaines variétés interspécifiques résistantes aux maladies, comme solaris et bronner, peuvent avoir des bois mesurant jusqu’à 4 cm de diamètre ; les sécateurs électriques sont vraiment utiles dans ces cas-là !
Dans les vignes, nous retrouvons le calme après la période des fêtes. Il y a eu beaucoup de ventes au magasin, notamment les jours où nous accueillons un point "La Ruche qui dit Oui". Ce réseau existe aussi en France. Une ruche est une communauté qui permet à ses membres d’acheter des produits fermiers directement aux agriculteurs et aux artisans de la région, au prix juste. D’habitude, les membres n’achètent pas beaucoup de vin au domaine, mais pour les fêtes cela a été différent.
Nous étions aussi présents sur le marché de Noël de la ville de Nivelles. Durant dix jours, nous nous sommes relayés avec mon frère et mes parents pour tenir le stand.
Le bilan des fêtes est bon : nous sommes en rupture de stock sur le mousseux vendu 20 euros et il ne nous reste presque plus de vin rouge 2016 (15-16 euros selon le vin). Il va falloir mettre en bouteille rapidement le millésime 2017 pour les vins tranquilles et le 2018 pour les effervescents.
Enfin, dernière bonne nouvelle 2018 : nous avons reçu le prix du meilleur vin rouge de Wallonie, pour la cuvée Saint-Rémi à 100 % avec le cépage régent. Il y a eu beaucoup de retombées presse, ce qui a généré des opportunités de distribution intéressantes.
