Le Salon HopWine prépare 7 événements en 2021

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Organisé du 18 au 25 mai 2020, en pleine crise du coronavirus, le Salon HopWine semble avoir remporté son pari ! Autoprésenté comme « le premier Salon virtuel avec dégustation réelle », l’événement va se renouveler sur sept dates en 2021.

700 vins présentés, 150 exposants, 4 226 coffrets expédiés composés d’échantillons de 2 cl dits « Vinottes » de la société Vinovae, 290 destinataires professionnels de 24 pays, et enfin une fréquentation du site Internet dépassant les 3 800 visites, avec plus de 80 pays représentés. Les chiffres de la première édition du Salon HopWine ont dépassé les attentes des organisateurs, pour un événement monté en seulement six semaines, d’après Mathieu Lojkiewiez, cofondateur et associé HopWine. Pendant les dates d’ouverture du Salon HopWine (du 18 au 25 mai 2020), les professionnels internationaux de la filière viticole ont pu visiter les stands virtuels des producteurs, échanger avec eux et choisir les vins qu’ils souhaitent déguster. HopWine gère la logistique des échantillons. Vinovae s’occupe des expéditions de coffrets d’échantillons dans le monde entier. Si quelques retards de livraison ont été enregistrés, liés à des problématiques de transporteurs, les colis ont été acheminés sans casse, les Vinottes étant en plastique incassable. Après le succès de la première édition, les organisateurs de HopWine préparent déjà l’édition 2021, qui devrait compter six dates, de janvier à juin, complétées par une septième en septembre. « L’enjeu est de rester sur des événements pas trop volumineux, limités à 200 exposants, avec un melting-pot de vignerons français et étrangers comme lors de la première édition qui a beaucoup plu », souligne Anaïs Laborde, en charge de la commercialisation du Salon HopWine.

D’après Mathieu Lojkiewiez, cofondateur de HopWine, la première édition du Salon virtuel a été un véritable succès. Photo : HopWine

1 583 euros la participation

Les préinscriptions sont ouvertes durant l’été, mais les inscriptions débuteront réellement en septembre. Le tarif d’inscription de 1 583 euros englobera un stand digital sur le site HopWine sur une date, 35 coffrets correspondant à trois bouteilles reconditionnées, et la visibilité durant un an sur le site ainsi que l’accès à l’interface pour remplir les informations sur sa gamme.

Quelques ajustements ont été apportés à l’édition n°1. Désormais, chaque exposant aura la main sur l’envoi de coffret, et pourra valider ou non l’expédition des Vinottes à un acheteur. Pour gagner en efficacité, les petites bouteilles seront reconditionnées avant le Salon, afin que les coffrets puissent être expédiés la semaine suivant l’événement. Avec un système de chat et de visioconférence, les interactions vignerons-acheteurs seront améliorées, d’après Anaïs Laborde. « Un acheteur aura enfin la possibilité de déguster deux coffrets, car certains retours nous ont indiqué que les 2 cl étaient des volumes parfois un peu justes pour se faire une idée du vin. »

Si les Salons digitaux se multiplient, HopWine mise sur les Vinottes et sa base d’acheteurs pour faire la différence. Sollicités à l’étranger, les organisateurs préfèrent pour le moment se concentrer sur des événements en France, ouverts aux vignerons du monde.

Guillaume Paccoud, le-bourguignon.fr : « Des conditions privilégiées de dégustation. »
Peu convaincu au départ par un Salon digital, Guillaume Paccoud, du site de vente en ligne lebourguignon.fr a finalement été séduit par HopWine. Photo : DR
« Si je m’intéresse habituellement aux Salons spécialisés sur les vins de Bourgogne, participer à HopWine était l’occasion de m’ouvrir à de nouvelles choses, qui plus est avec le report des Grands Jours de Bourgogne cette année », indique Guillaume Paccoud, du site de vente en ligne lebourguignon.fr. S’il n’était pas convaincu au départ par l’organisation d’un Salon digital, l’expert en vins de bourgogne a finalement été séduit : « Le site Internet est très bien fait pour trouver les infos sur les vignerons, avec des fiches pratiques sur les vins, bien organisées. L’habillage des échantillons reçus correspond aux étiquettes des bouteilles, ce qui est très agréable. Et finalement, ce modèle propose des conditions privilégiées de dégustation : vous pouvez vous réserver un temps pour comparer les vins dans les mêmes conditions, sans influence de température ou d’environnement, en comparant les vins par type, et non par vigneron comme sur un Salon classique. » Côté coût aussi, Guillaume Paccoud a été séduit. « Vous faites une vraie économie, en ne vous déplaçant pas sur un Salon : à la fois d’un point de vue financier mais aussi en temps, sans oublier un moindre impact environnemental. Les très gros Salon où sont dépensées de très grosses sommes, avec des gens venant de très loin sont de moins en moins pertinents. Avec HopWine, vous pouvez déguster de très nombreux vins, y compris étrangers, en restant chez vous, puis, au besoin, prendre contact avec les vignerons pour échanger. »
Jean-Hugues Gros, négociant, Odisseia Wines, Portugal : « Un Salon à moindre coût. »
Si Jean-Hugues Gros n’a pour le moment pas eu de commandes suite à HopWine, il est prêt à renouveler l’expérience du Salon virtuel. Photo : D.R.
Après avoir vu sa participation à ProWein 2020 reportée en raison du Covid-19, comme pour d’autres Salons export sur lesquels il devait aller, Jean-Hugues Gros, négociant en vin chez Odisseia Wines au Portugal (100 000 l de production) a trouvé le concept de HopWine intéressant : « Je me suis dit pourquoi pas ! Le site Internet était bien conçu, avec des fiches détaillées pour connaître les vignerons et leurs gammes, classées par région. Les fioles de dégustation étaient peut-être un peu petites, permettant aux clients de déguster qu’une fois seulement. Cependant, cela évite d’envoyer des bouteilles entières de la gamme à chaque prospect. Au final, en additionnant les frais d’inscription et de reconditionnement pour une quarantaine de personnes intéressées, le coût m’est revenu à moins de 2 000 euros. Pour un Salon classique, rien que l’export de la gamme aux clients intéressés m’aurait coûté plus cher ! Sans compter les économies de transport, d’hébergement, etc. Certes, vous n’avez pas de contact direct avec les clients, mais vous pouvez les recontacter ensuite. Je vais d’ailleurs entamer la seconde relance. »

 

Article paru dans Viti 454 de septembre 2020

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