Le marché coréen des vins se démocratise

Après la grosse crise de 2007-2009, les importateurs coréens ont ouvert leur portefeuille au Chili et à l’Espagne. Mais les vins français gardent une image positive. Un créneau s’ouvre avec le développement de la consommation privée, à domicile, et plus seulement au restaurant pour les affaires.Même si le vin est une culture étrangère pour les Coréens, consommer du vin devient de plus en plus répandu. « Il y a dix ans, boire du vin était associé au luxe, indique Sukyoung Chung, directrice de l’agence Sopexa Corée, à Séoul. Mais la consommation de vin se démocratise, avec le développement des hypermarchés comme E-mart ou Homeplus. Les Coréens se sentent plus à l’aise car la gamme des vins disponibles s’est élargie et les prix sont plus abordables. »Traditionnellement, le consommateur coréen était plutôt un homme qui buvait du vin au restaurant, lors des repas d’affaires ou après le repas, dans les bars à vin. Pendant ces soirées, l’objectif est de nouer des relations entre l’entreprise et le client, en faisant tomber les codes sociétaux et hiérarchiques très forts dans le pays. Et l’alcool participe à la révélation des…