Maintenir sa place de leader en Corée du Sud

La consommation de vin en Corée du Sud a doublé en dix ans, atteignant une moyenne d'1,6 litre par habitant et par an en 2012. La France restait l’an dernier encore le 1er fournisseur, avec 31,5 % de parts de marché en valeur, et se plaçant en 4e position en volume (13,9 %), derrière le Chili (23,2 %), l’Espagne (21,5 %) et l’Italie (17 %) (source Ubifrance).

Une note d’Ubifrance en septembre 2012 indiquait :

La Corée est un marché jeune pour les vins : libéralisé dans les années 1990, le vin est toujours considéré comme un produit de luxe et demeure consommé par une petite mais grandissante part de la population.

Lors d’une conférence au Sia 2013, Caroline Blot de FranceAgriMer détaillait :

En 2012, les exportations de vins et spiritueux en Asie du Nord, à savoir la Chine, le Japon, Hong Kong, Taiwan et la Corée du Sud, représentaient 2,13 milliards d’euros, soit 19 % des exports totaux. Parmi ces cinq marchés, la Corée reste cependant le moins volumineux, avec une consommation nationale totale de 26 millions de litres en 2011.

Grâce à l'accord de libre échange signé avec l'Union européenne en juillet 2011, les volumes importés sont repartis à la hausse (replis constaté entre 2008 et 2010). Au premier semestre 2012, les importations coréennes de vins ont ainsi augmenté de 12,3 % par rapport à la même période 2011.

Le Château Pesquié, dans le Ventoux, exporte en Corée du Sud depuis 2005. Frédéric Chaudière (à droite), à la tête du domaine avec son frère Alexandre (à gauche) et leur cousin Renaud, détaille leur stratégie export :

{{IMG:1}}Nous étions déjà présents au Japon, Hong Kong, Singapour et en Thaïlande depuis une bonne quinzaine d’années. Nous avons cherché à nous développer sur la Corée du Sud, car ce marché a un vrai potentiel : la consommation de vin est d’un litre et demi par habitant et par an, alors qu’au Japon, elle est de 2,5 l ! Aujourd’hui, nous y exportons 5 000 bouteilles par an, avec six des neuf vins de notre gamme, composée à 85 % de rouge. Les vins de la Vallée du Rhône fonctionnent très bien avec la cuisine locale épicée, ou les viandes cuites au barbecue, spécialités coréennes. Nous mettons cela en avant.  

Et pas besoin de parler coréen pour intégrer le marché ! Frédéric Chaudière explique que l’anglais y est très bien parlé, comparé aux autres pays d’Asie de l’Est, ce qui est un vrai plus pour travailler avec la Corée du Sud !

Et vous, exportez-vous en Corée du Sud ? Comment percevez-vous ce marché ?

Pour aller plus loin :
- fiche pays Corée du Sud, Ubifrance, et la fiche marché des vins effervescents en Corée du Sud
- fiche Corée du Sud, par Sud de France
- Comment importer et distribuer en Corée du Sud, par Corée Affaires

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