La délicate position du crémant hors de l’Europe

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Contrairement au prosecco pour les Italiens, qui disposait à ProWein d’un stand de plusieurs dizaines de mètres carrés pour son consortium, les Français n’ont pas de politique autour d’un nom « crémant de France ». Une perspective qui fait débat. Photos : DR
La consommation mondiale de vins effervescents croit fortement. Des perspectives intéressantes pour les exportations françaises. Mais pour des produits de niche comme le crémant, le trou n’est pas facile à faire.Le volume des exportations françaises de vins effervescents a crû de 23,7 % depuis 2003-2004. Mécaniquement, les crémants suivent. Les exportations alsaciennes, par exemple, sont passées de 25 647 hectolitres en 2004 à 52 431 hectolitres en 2014, tout en ralentissant dernièrement. La 3e destination, les États-Unis, continue de croître fortement (+ 21,4 % entre 2013 et 2014) illustrant l’ouverture à de nouveaux marchés. « Dans le monde, il y a deux types de marché, analyse le bourguignon Marcel Combes, directeur de l’activité vins effervescents chez Boisset. Il y a celui où le consommateur est mature (Europe, Scandinavie, USA, Japon) et celui où le consommateur est en maturation. » Les ventes de crémants s’inscrivent dans la première catégorie.La consommation augmente, mais la concurrence mondiale s’intensifie aussi. Les producteurs de prosecco et de cava disposent, par exemple,…
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