Comment rebondir pour dynamiser l’appellation muscadet
Article réservé aux abonnés
Publié le : Par : Marie Dominique GuihardLecture : 5 min.
Produit en Loire-Atlantique et une partie des départements voisins, le muscadet commence timidement à récolter les fruits d’efforts importants entrepris à la fois par les viticulteurs, les syndicats et les instances publiques.Comme beaucoup de vignobles français, le muscadet n’a pas échappé aux vagues de gelées de ce printemps. Mi-mai, les premières estimations effectuées par la Fédération des vins de Nantes font état de 60 % de vignes touchées avec des secteurs diversement frappés. Pour certains viticulteurs, cet événement climatique est d’autant plus dramatique qu’ils ont déjà été touchés l’an passé par la grêle.Des restructurations sont sans doute à prévoir d’autant plus que d’ici dix ans, la moitié des viticulteurs partiront en retraite. Les nouveaux installés ne prendront sans doute que les vignes les moins gélives. Or, depuis quelques années, les feux se remettaient progressivement au vert après des décennies de réputation médiocre.« Certains vignerons font un travail extraordinaire, analyse Émilie Merienne, sommelière sur son blog labivin.net, en proposant des vins de terroir, des vins de garde… J’ai déjà goûté des muscadets de 20 ans qui étaient exquis… » « Nous…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques