Bilan de l'été: les ventes directes de vin mitigées mais une clientèle française rajeunie

Mi-juin, aucun vigneron n’avait vraiment de lisibilité quant aux activités œnotouristiques de cette année 2020. Fin août, les bilans semblent a priori contrastés. Certains ont réalisé le même chiffre d’affaires qu’en 2019. D’autres non. Explications.La Covid-19 aura-t-elle eu raison de l’activité œnotouristique ? À interroger quelques viticulteurs, la réponse reste mitigée. Fin juin, une petite dizaine d’entre eux nous avaient confié leurs inquiétudes. La reprise restait timide. Et tous ont dû s’adapter : limiter le personnel face aux incertitudes, restreindre les groupes, mettre en place le système des réservations, gérer les phases de désinfection du matériel…Une chose est sûre, les châteaux et les maisons, même prestigieuses, ont reçu moins de touristes étrangers. La clientèle, essentiellement française, s’en est trouvée rajeunie. Et le panier moyen en général a souvent augmenté.Des clients de passageEn Champagne, Jérôme Collard et son entreprise Bulle 1927, qui propose une mini-croisière avec dégustations sur la Marne, affirme que la saison est bizarre. « Les demandes s’effectuent à la dernière minute par des personnes plus jeunes que d’habitude. Cette clientèle, de passage dans…