2 M€ par an pour protéger l’appellation

Deux millions d’euros par an, soit 20 % du budget du CIVC, le Comité interprofessionnel du vin de Champagne, sont consacrés à la protection de l’appellation champagne. Le chocolat au champagne... c'est non! Contrefaçons et usurpations du nom sont vivement combattues par les Champenois, y compris les détournements de la nototiété de l'appellation.


La Champagne est précurseur dans la protection des appellations, et a mis en place une équipe et un véritable réseau de surveillance de l'appellation au niveau mondial. Au sein du CIVC, qui emploie au total 120 personnes, une équipe de 6 personnes est dédiée à cette mission.
 

"Nous avons mis en place différents dispositifs de détection en France et dans le monde. Cela passe par le recensement des dépôts de marques, un système d’alerte dans les médias, mais aussi par une présence sur le terrain, à travers un réseau d’avocats spécialisés présent dans 70 pays et à travers les bureaux du champagne créés par le CIVC dans 14 pays, tels le Royaume-Uni, les États-Unis, la Chine, l’Australie, l’Inde, le Brésil, etc. Ces bureaux ont deux missions: un rôle de formation et d’information sur l’appellation champagne, et un rôle d’appui dans les différentes démarches de protection de l’appellation", expliquait en fin d’année 2014, Jean-Luc Barbier, le directeur du Comité interprofessionnel du vin de Champagne, juste avant son départ en retraite (Vincent Perrin lui a succédé depuis le début 2015).

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1 171 dossiers relatifs à l'utilisation abusive de l’appellation champagne sont en cours de traitement. 489 dossiers ont été réglés en 2014.

Plus de 2 100 dossiers ont été résolus au cours des cinq dernières années.
 

"Ces dossiers sont très divers et n’ont bien sûr pas la même importance. Certains se règlent très vite, après une simple discussion. Par exemple, si un restaurateur qui positionne sur sa carte des vins un mousseux dans la rubrique réservée au champagne, il suffit d’un coup de téléphone pour classer l'affaire. Alors qu’il faut parfois des années de bataille judiciaire avant d'aboutir favorablement.95% des dossiers trouvent une issue amiable et c’est la voie que le CIVC recherche toujours."

 


Usurpation,contrefaçons… sont des préoccupations de plus en plus marquées pour les appellations françaises, car elles constituent:



• une atteinte à l’image;

• une tromperie du consommateur;

• elles peuvent banaliser une appellation;

• et bien sûr avoir un impact sur les ventes.


Dans la stratégie développée par la Champagne, la protection de l’appellation s’appuie sur quatre types d’actions: la lutte anti-contrefaçon, la protection contre les usurpations légalisées (c’est-à-dire autorisées dans leur pays d’origine), mais aussi les actions contre les détournements de l’appellation pour présenter d'autres produits (cigarette, parfum, shampooing, etc.) y compris lorsqu’ils contiennent du champagne (choucroute au champagne, chocolat au champagne). Dans ce dernier cas, l'interprofession considère qu'il y a une banalisation, une dilution de la notoriété de l’appellation.
 

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